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Portrait d’ancien – Stéphane Le Moine – ZOO 1987

Issue d’une famille en agriculture, dont la ferme était spécialisée en élevage de bovins de boucherie vaches-veaux, pour Stéphane, son choix de carrière était assez clair pour lui à partir du milieu du secondaire. Il ne se voyait nullement travailler dans d’autres domaines que l’agriculture. De plus, la production porcine était en plein essor et il voyait une belle opportunité d’être impliqué dans ce secteur.

Motivé par ses intérêts bien clairs, c’est donc, dès 1984, qu’il entre à l’ITAQ, campus Saint-Hyacinthe dans le programme de Zootechnologie.

À la fin de ses études, aurait-il pu prendre la relève de leur entreprise familiale ? Eh bien, le constat était que la ferme n’avait pas un potentiel suffisant avec 60 vaches pour une relève et son père complétait même le revenu de la ferme avec du commerce d’animaux. 

Alors, son premier emploi après l’ITAQ a été « représentant technique porcin » à la coopérative Profid’Or à Joliette dans Lanaudière. Après 4 ans à Joliette, Stéphane a été embauché comme responsable du département porcin à la coopérative des Bois-Francs de Victoriaville et ensuite comme directeur du département porc et avicole à cette même coopérative. Il faut dire que le sens des responsabilités, Stéphane l’avait!

Maintenant, il est président-directeur général de Prorec et propriétaire de fermes porcines d’engraissement, rien de moins.

En qualité de propriétaire de fermes porcines d’engraissement dans la région Centre-du-Québec, pour la gestion, il travaille étroitement en collaboration avec son fils Étienne. De plus, Stéphane est également propriétaire de Prorec, une grande entreprise qui valorise des rejets alimentaires, des écarts de production et des coproduits provenant de l’industrie agroalimentaire et les traite de façon à les valoriser comme nutriment dans la formulation des aliments pour animaux d’élevage, tels que le porc, la volaille et les bovins. Depuis la création de l’entreprise, sa croissance a été soutenue et constante, favorisant de nouveaux projets d’expansion pour Prorec.

Les principales tâches que Stéphane apprécie le plus dans son emploi actuel sont de contribuer à faire avancer les entreprises avec ses équipes qui sont des collaborateurs précieux. Son important rôle de gestionnaire consiste à s’assurer que le développement de l’entreprise est en lien avec sa mission et être celui dans l’organisation qui a le plus de temps de s’occuper de la vision des opportunités et développements à venir… en bref, il voit de l’avant!

Être dans le monde des affaires et bien réussir, résulte à recevoir certaines distinctions, dont :

  • Gagnant Phénix de l’Environnement, 2003
  • Entreprise manufacturière de l’année, Gala des affaires de la Chambre de commerce de Saint-Hyacinthe, 2009
  • Gala Envirolys Gagnant Prix mention du jury, 2016
  • Gala Envirolys Finaliste Innovation et protection de l’environnement, 2023

Une fierté dans son parcours professionnel a été de pouvoir faire avancer des entreprises qui permettent de contribuer positivement à la filière agricole et agroalimentaire, tant du point de vue économique, qu’environnemental.

Où est-ce qu’un technologue peut s’impliquer? 

Stéphane a été actif sur le Conseil d’Administration du Club Agro-environnemental de la région de l’Érable pendant plusieurs années; il a fait partie du regroupement des chefs d’entreprises depuis plus de 20 ans; il est présentement membre du Conseil d’administration de l’AQINAC, une excellente façon de faire du réseautage.

À l’ITAQ, une autre belle histoire de famille des « Le Moine »! 

Trois frères ont étudié à l’ITAQ : Martin a terminé en 1979 et Stéphane en 1987 dans le programme de zootechnologie, tandis que Réjean a terminé en 1983 dans le programme de Génie rural. Par la suite, une nouvelle génération de relève agricole avec Étienne, son fils, qui a fait une partie du programme GEEA avant d’aller travailler dans l’Ouest canadien et à son retour, il a complété en 2017 un DEP au Cégep de Nicolet en production animale.

Martin, a cofondé l’entreprise Prorec avec Stéphane en 1996 et en est toujours actionnaire, mais il a surtout passé le plus important de son temps de sa carrière dans la culture de canneberge en régie biologique et ensuite conventionnelle », Martin a de plus cofondé l’entreprise de transformation de la canneberge « Fruit d’Or » dont il est toujours le président.

Réjean a eu, en association avec sa conjointe, une ferme porcine de 400 truies avec engraissement pendant plusieurs années, jusqu’à sa vente en 2023. Il est aussi copropriétaire avec Stéphane et Martin d’une ferme de canneberges biologiques de 125 acres.

Lors du passage de Stéphane à l’ITAQ, pouvons-nous connaître quelques anecdotes marquantes? Eh bien, sans surprise pour lui aussi, son passage à l’ITAQ a été marquant pour lui et a contribué à se faire de très bons et vrais amis et aussi, une base solide de connaissances en plus d’augmenter sa confiance en lui. L’image qui lui vient est que son arrivée à l’ITAQ pour lui et, comme plusieurs de ses amis du programme de ZOO, pouvait s’apparenter à la même chose que l’envoi des veaux au pâturage au printemps après un hiver passé à l’intérieur; il était très impliqué dans plusieurs activités sociales en incluant le pavillon TB (Taverne du Boulevard, qui ne connaît pas cet établissement de formation diverse?), dans le parascolaire et sportif, ce qui aurait pu le distraire de son parcours, mais c’est en même temps ce qui a contribué à la réussite de son cheminement. L’ITAQ, c’était une immersion sociale importante et diversifiée avec des gars et des filles ayant des parcours différents et provenant de régions différentes et cela a fait qu’il attachait une grande importance et une fierté à réussir le programme, malgré ses exigences.

Au Gala Méritaq Saint-Hyacinthe, 2025

Maintenant, Stéphane ne rate jamais une occasion d’encourager la relève agricole et les associations par la remise de bourse ou de partenariat.

Vue d’ensemble de l’entreprise Prorec

2025, un nouveau projet à l’horizon pour Stéphane Le Moine, président-directeur général de Prorec; il se réjouit que son entreprise Prorec prenne part au nouveau projet de biométhanisation de GPK Bioénergie à Ange-Gardien.« Pour Prorec, c’est une belle alternative d’utiliser la biométhanisation pour le volume de résidus récupéré de l’industrie de la transformation alimentaire, mais qui ne se qualifie pas pour la valorisation en alimentation animale »

Vous avez des questions pour Stéphane, slemoine@prorec.ca

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